Crimes. Histoires d’amour. Faits divers. Drames petits et grands, teintés de cynisme. Empreints d’humanité. Un recueil de nouvelles à l’image de la carrière et de la vie de l’auteur. Serge Labrosse a été reporter au Journal de Montréal, affecté aux «chiens écrasés», à la couverture judiciaire et aux enquêtes, avant de devenir chef de rédaction.
Il offre à lire, tirés de ses expériences de vie et du métier qu’il a pratiqué, des textes courts et incisifs. Des mots comme des images. Il donne vie à des êtres tour à tour puissants, fragiles et émouvants. Parfois inquiétants. À des histoires qui nous ressemblent. À d’autres qu’on voudrait oublier, tant elles dérangent…
Revue de
presse
(...)
L'encre sèche et on oublie : titre brillant, titre criant, titre accusant.
Une succession de récits parfois poignants, souvent dérangeants, toujours percutants, et qui entrouvrent fenêtres et soupiraux sur des scènes du quotidien que le regard prend soin de fuir dans la rue, pour ne s'y accrocher sans danger que dans les entrefilets des faits divers. Un regard sur une humanité si fragile, avec parfois, un rai de lumière qui la traverse.
La concision des textes nous évite le pathos mais nous gifle et nous coupe le souffle, et c'est là que le journaliste s'éclipse au profit de l'écrivain. (...) »
Nathy d'Eurveilher,
BABELIO,
(...)
Entre cynisme et tendresse, entre sordide et espoir, chaque petit instant de vie qu’il concocte met en scène des âmes troublées et des êtres troubles que le destin finit par rattraper selon une logique implacable. Toute ressemblance avec des cas réels n’est peut-être pas toujours fortuite. »
Manon Dumais,
LE DEVOIR,
(...) On retrouve ici les dessous de la nouvelle, les histoires fragmentaires que cachent les journaux et autres médias.
J’ai particulièrement aimé le rythme de l’écriture. Les nouvelles sont courtes et nous passons rapidement à la suivante. L’auteur démontre très bien par la forme de son œuvre à quel point nous pouvons être troublés par une nouvelle et l’oublier rapidement malgré tout.
Certaines sont percutantes ou très touchantes comme L’Éphémère (...), d’autres sont criantes d’injustices. Pour être honnête, je pense que dans certains cas je n’ai pas toujours entièrement tout saisi.
Je crois que l’auteur a voulu montrer les histoires derrière les nouvelles pour qu’on y porte plus attention, que nous les oublions moins facilement. Car il ne faut pas oublier que derrière chaque nouvelle, il y a des humains. (...) »
Eli lit pour la cause –
en appui à Fibrose kystique Canada
La nouvelle est-elle une forme littéraire en voie de disparition? Pas du tout, semble vouloir dire l’auteur Serge Labrosse, qui propose, avec L’encre sèche et on oublie, une pléthore de courts, voire de très courts textes qui explorent efficacement l’amour, la mort, et toutes les émotions contenues entre ces deux extrêmes. En fait, qu’est-ce qu’une nouvelle, au juste? (...)
Pour M. Labrosse, ancien journaliste au Journal de Montréal, généralement affecté aux faits divers – communément appelés les « chiens écrasés » –, ces nouvelles tiennent parfois de l’entrefilet. Ce qui, compte tenu de son passé de reporter, s’explique aisément: amorce, corps du texte, fin. Bien sûr, on ne nous offre pas, ici, les fameux « cinq W », les grandes composantes d’un article qui doivent impérativement se trouver en début de texte, mais c’est tout comme. (...)
M. Labrosse passe ici outre les contraintes de style pour se donner davantage de marge de manœuvre. Et comme la nouvelle, au contraire de la nouvelle, repose généralement sur une surprise ou une chute en fin de texte, l’auteur semble être passé maître dans ce genre de choses, nous offrant à de multiples reprises des surprises dans les dernières lignes, voire les derniers mots de ses nombreux textes. (...) »
Hugo Prévost
PIEUVRE,
15 décembre 2021
(...) Serge Labrosse excelle dans l’art de décrire des drames petits et grands, teintés de cynisme ou empreints d’humanité. Le quotidien ne paie souvent pas de mine. On crache sur sa vie, sur sa morne existence, on veut en finir avec ses jours moroses et encrassés. (...)
Avec une économie de mots, l’auteur réussit à créer une ambiance feutrée, à camper un ou deux personnages énigmatiques et à élaborer une intrigue aussi succincte que surprenante. (...) »
Paul-François Sylvestre
l-express.ca,
19 décembre 2021
Découvrez la suite de la revue de presse du recueil de nouvelles
L'Encre sèche et on oublie
Événements
Dans la Vallée - L'encre sèche et on oublie
Évelyne Latreille, animatrice du magazine de TVR9 qui traite de la vie communautaire de la Vallée du Richelieu
reçoit Serge Labrosse, auteur, qui présente son premier recueil de nouvelles L'encre sèche et on oublie.
29 novembre 2021